L’éducation pour agir contre le racisme et l’antisémitisme

En 1966, en hommage à des manifestants apartheid massacrés le 21 mars 1960 dans les rues de Shaperville en Afrique du Sud, les Nations Unies décident de faire de cette date la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Au fil des années, la lutte contre le racisme s’est étendue à la question de toutes les formes de discriminations. Diverses manifestations sont désormais organisées un peu partout en France et, depuis 1989, à l’initiative de l’association SOS Racisme, une "semaine d’éducation contre le racisme" a lieu tous les ans autour du 21 mars.
Faire acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité est une mission de l’École. Il est nécessaire de conduire des actions éducatives dans le champ de la prévention du racisme et de l’antisémitisme, de la défense et de la promotion des Droits de l’Homme et des principes fondamentaux de la République.

En 2024, la Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme se déroule du 18 au 24 mars. Cette semaine, organisée en partenariat avec la Délégation Interministérielle de Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme, constitue un grand temps fédérateur visant à promouvoir les valeurs et les principes fondamentaux de la République. Son objectif est de sensibiliser les élèves à la prévention du racisme, de l’antisémitisme et de toutes les formes de discriminations.et de leur faire acquérir le respect de l’égale dignité des êtres humains, quelles que soient leurs origines, leur condition, leurs convictions. Elle est l’occasion, ne serait-ce que d’échanger avec eux sur :
 la lutte contre les préjugés et les stéréotypes,
 la prévention contre les théories du complot
 la reconnaissance de la richesse de la diversité humaine et culturelle
 la tolérance et l’enrichissement mutuel
 l’encouragement à l’esprit critique et la résistance face à l’injustice
 la nécessité de rester tous unis contre la haine et la peur de l’autre, comme l’avait rappelé aux élèves de 3ème, en décembre dernier, M. Raymond Renaud, ancien déporté au camp de Buchenwald

Pour aller plus loin :
Dossier Lumni
Stop au racisme ! Stop au cyberharcèlement !